LeRomanais

Agir local, penser global. L’internet local à Romans-sur-Isère et ses environs (Drôme).

Hyperlocal : c’est sur Facebook que cela se passe !

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Indéniablement, Facebook est en train de remporter la bataille de l’hyperlocal, c’est-à-dire de l’information locale. Pourquoi ? Parce que Facebook est en train de réussir à libérer la parole locale, comme on ne la trouve nulle part ailleurs.

Facebook : le succès de la facilité

Après avoir attiré les plus jeunes, Facebook a gagné la confiance des autres générations (voir notamment son histoire dans Wikipédia). Dans le climat de confiance instauré, se retrouvant entre connaissances, les gens se sont laissé allé à échanger : liens, petites opinions, images et vidéos prises depuis leurs téléphones mobiles… Contrairement au blog qui nécessite une parole construite, argumentée, hiérarchisée, le mur de Facebook a libéré une parole plus ouverte, moins contrainte, plus simple. Le blogging avait trop de contraintes pour ceux qui ne se sentaient pas si à l’aise avec les formes très écrites. Facebook permet d’être en confiance et de dépasser les formes établies.

Les amis de Nathalie Nieson : mais qui sont-ils ?

Grâce à une multitude d’outils d’interconnexion (notamment avec le téléphone mobile), Facebook s’est révélé, à l’usage, bien plus simple qu’un blog et que la plupart des plateformes 2.0 : Facebook conjuguant, dans un seul outil, tout ce qu’il est possible de faire avec tous les autres et facilitant chaque jour un peu plus les passerelles entre chacun (notamment via Facebook Connect, c’est-à-dire la possibilité de se connecter à un autre site via son identifiant Facebook, mettant alors en relation les deux sites et leur permettant d’échanger l’information que je publie sur l’un ou sur l’autre).

Facebook : un outil de création de confiance

Sur Facebook, on a l’impression d’échanger de l’information entre soit, entre proches – alors que s’accumulent les demandes de mises en relation, que les « amis » et « fans » deviennent chaque jour un peu plus nombreux, dépassant petit à petit le seul cercle de ceux que l’on connait pour s’ouvrir à de parfaits inconnus.

Facebook encourage chacun à être le plus relié aux autres : le critère de comparaison entre tous demeurant le nombre d’amis, tout le monde tombe dans le piège de l’émulation. On accepte ceux qui souhaitent se « relier » à nous. Qu’importe qu’on les connaisse ou pas. L’amitié de Facebook n’est qu’une marque d’intérêt, sans grand engagement réciproque (hormis qu’on sera au courant, potentiellement, de tout ce que notre « ami » publiera sur la plateforme, avec qui il deviendra ami, quelles pages et causes il soutiendra…). Y mettre en avant un évènement, un coup de gueule ou de coeur est assez simple et apporte des résultats immédiats : la liste des gens que cela intéresse s’affiche immédiatement. Il suffit de publier un petit mot, pour que tout son réseau social soit au courant et surtout, vienne déposer un encouragement. Car les amis proches qui forment le coeur de nos relations sont toujours là pour nous encourager : nos ennemis sont absents, puisque nous ne devenons que rarement amis avec eux… Contrairement au blog, ou la première réaction, le premier commentaire était un commentaire négatif (quelqu’un qui n’est pas d’accord), sur Facebook, la première réaction est souvent l’encouragement d’un proche.

Un billet de Didier Guillaume qui reçoit des encouragements...

Ceux avec qui nous sommes en désaccord arrivent doucement, à mesure que notre réseau relationnel grandit. Mais nos amis ont conquis les positions fortes. Sur le réseau social, on grandit dans la confiance d’un réseau de relation qui s’élargit à mesure que nous devenons plus habile à manipuler la machine Facebook. Facebook est un outil pour bâtir de la confiance, en construisant petit à petit les fondations de nos relations. Vos amis sont à vos côtés. Leur masse, imposante, fera même peur à certains contestataires, car ici, c’est eux qui vont vous défendre…

Lors des résultats du premier tour, les amis viennent encourager...

Facebook : du global à l’hyperlocal

Localement, des centaines, des milliers d’habitants ont ouvert leur profil sur Facebook. Le lieu où ils habitent n’est pas pour eux la raison pour laquelle ils se sont inscrits sur le réseau des réseaux, mais petit à petit, leur localisation a pris de l’importance dans leurs échanges. Simplement parce que leur famille, leurs amis, leurs relations, leurs connaissances, les choses qu’ils aiment (ou qu’ils détestent) se trouvent bien souvent et avant tout autour d’eux. En devenant fan d’un élu, d’un magasin où ils ont leur habitude, d’une personnalité locale, ils ont petit à petit signalé leur ralliement. Désormais, derrière les méandres de Facebook, nos voisins sont là, à portée de clic, dans le réseau relationnel de nos connaissances. Le seul problème c’est qu’ils ne sont pas regroupés sous une bannière unique, mais éclatés en des milliers d’existences. Ils ne sont pas uniques, mais multiples. Ils semblent invisibles, constitués d’une foule de portraits dont peu d’éléments nous permettent de dire qui ils sont. Les noms de famille semblent tisser des parentèles, leurs amitiés nous indiquent des filiations, des relations… Les visages des gens que l’on connait dans les relations d’inconnus semblent nous rendre ces noms étrangers plus familiers… Mais Facebook, à l’exemple de nos villes réelles, est insaisissable, multiple… Il est aussi étrange qu’un annuaire téléphonique, où chaque nom serait assorti d’un portrait, d’un avatar, comme une autre porte d’entrée sur une multitude d’individualités.

Exemple de pages et de groupes concernant Romans sur Facebook

Nous passons de la communauté locale à l’éclatement de l’hyperlocal.

La complexité à décrypter le local sur Facebook

Plus de 4000 amis pour Romans-sur-Isère

Vous l’aurez compris, il n’est pas simple de décrypter le local sur Facebook, car nous n’avons pas de repères, au-delà des personnes que nous connaissons, que nous parvenons à identifier, à reconnaître… Et nous ne connaissons pas tout le monde, loin s’en faut. Or, pour connaître tout ce qu’il se passe localement, il faudrait être mis en relation avec tous les habitants. Il faudrait coupler Facebook à l’annuaire local… Un défi qui semble impossible (1).

Le moteur de recherche de Facebook laisse volontiers des zones d’ombres. Cherchant dans des conversations, il est rare que les gens usent de leur localisation comme d’un étendard. Au contraire. Peu indiquent où ils habitent. Aucun ne donne son adresse. Le lieu où l’on habite est considéré pour beaucoup comme relevant de la vie privée. C’est au détour des groupes qu’ils rejoignent, des amis qu’ils reconnaissent, des noeuds de réseau dont ils se rapprochent que les gens révèlent leurs localisations.

Cela signifie une chose… Facebook est d’autant plus difficile à suivre que la communauté locale est importante. Dans une ville de 40 000 habitants comme Romans, il y a certainement quelques 2 000 personnes au moins sur Facebook, des centaines de pages et quelques dizaines de groupes. Dans des villes plus grandes, est-il possible de suivre l’activité locale sur Facebook ?… De chercher tous les noms de commerce, d’associations, de personnes que l’on y croise ? De devenir ami avec tout le monde et surtout avec des inconnus…

Mais surtout, Facebook ne nous est pas également ouvert. Par défaut, sur Facebook, les gens limitent l’accès aux informations qu’ils publient. Il faut donc faire une demande et être accepté par celui auquel on s’adresse pour accéder à leurs conversations. Certains refuseront de devenir votre ami ou refuseront que vous deveniez le leur (n’est-ce pas Didier ?). Bien souvent, surtout pour des personnalités publiques, qui font attention à ce qu’elles disent, cela ne semble pas très justifié… Car sur Facebook, le danger ne vient pas de vos propos, mais de ceux des autres… Reste que pour l’instant, comme dans la vraie vie, nous ne pouvons pas avoir accès à toutes les conversations… Oscillant toujours entre privé et public, entre ce qu’il montre et ce qu’il cache, Facebook ingénie un nouveau chemin tortueux entre nos relations sociales.

De l’expression de la parole privée à la construction de la parole publique

Mais cette volonté de maîtrise, ce contrôle ne durera certainement pas. Parce que, comme je l’ai déjà dit, on ne peut pas maîtriser le flux gonflant des solicitations : on finit toujours par accepter d’être mis en relation avec quelqu’un qu’on ne connait pas ou dont on ne sais pas précisément qui se cache derrière (et oui, je l’avoue, pour être ami avec des gens qui me refusaient leur « amitié », j’ai aussi créé de faux profils, qu’ils ont plus facilement accepté pour la plupart…). Les demandes sont récurrentes. Les gens vous sollicitent plusieurs fois. On commence par vouloir établir des stratégies. Et puis, petit à petit on cède et on accepte les demandes qu’on refusait.

Quand Romans défie Valence. Guerre d'appartenance typique de Facebook...

Petit à petit, les propos que l’on tient sur Facebook deviennent toujours un peu plus public, s’éloignent chaque jour un peu plus de nos seules connaissances… Ce que l’on pense dire à quelques-uns finit par devenir pleinement public. C’est tout le piège et la force de Facebook, de cette confiance qu’il instaure : d’une plateforme privée, elle devient une plateforme pour nous connecter au monde, à la manière dont notre identifiant et notre mot de passe sur Facebook nous servent de plus en plus pour nous connecter à une toujours plus grande variété de services, permettant à ceux-ci de s’alimenter à notre réseau et à Facebook de s’alimenter aux activités que nous avons sur ces autres services.

Facebook couleur local

A Romans, sur Facebook on trouve à la fois des hommes politiques locaux qui font des confidences qu’ils ne feraient pas ailleurs. C’est le cas de Philippe Drésin par exemple, premier adjoint de Romans, président de la Communauté de Commune du Pays de Romans (qui visiblement, pour l’instant, n’accepte pas les demande de relations de gens qu’il ne connaît pas). C’est le cas de Nathalie Nieson aussi, maire de Bourg-de-Péage (qui elle accepte), qui se sert énormément de Facebook pour distiller vidéos, photos et petits mots, n’hésitant pas à engager la conversation. Mais c’est aussi le cas, depuis peu de Marie-Hélène Thorraval ou de Philippe Labadens de l’opposition municipale (qui pour l’instant n’acceptent pas non plus n’importe qui dans leurs relations). Tout comme c’est le cas encore de Didier Guillaume, sénateur et président du Conseil général – pour ne donner que quelques exemples.

Entre jeux et confidences mesurées, plusieurs politiques locaux ont bien compris tous l’intérêt de l’outil, pour se ressourcer à leurs amis, partager quelques impressions avec des parents, des fidèles… Car ici, dans l’espace de confiance que bâti Facebook, on échange des petits mots entre amis avant tout. On s’encourage. Les discussions que l’on trouve sous les images, vidéos ou petits mots échangés sont toujours cordiales. La controverse locale n’est pas encore arrivé jusque là. Elle viendra (regardez le duel Nestlé / Greenpeace). Heureusement [ je crois profondément qu’il vaut mieux échanger des avis avec des gens qui ne pensent pas comme vous qu’avec quelques moutons qui vous complimentent sans cesse], cela évoluera. Il suffit d’entrer en relation… d’accepter un inconnu. Puis un autre… D’avoir son profil public (plutôt que restreint, mais la pratique semble encore rare dans le politique local). Et encore une fois, c’est tout le jeu de Facebook, dont la métrique est et demeure le nombre d’amis…

Plus que des associations (La boucherie chevaline ou Empi et Riaume ou la MJC Robert Martin, Le Carnaval par exemple), des clubs de sports (le sauvetage nautique péageois, l’USRP, moto, vélo…), des services publics (la maison de quartier des Ors, la médiathèque), ou des commerces (la discothèque la Mandragore par exemple ou le Groupe du magasin StockEthick ou de la Foire du Dauphiné), la difficulté reste que la porte d’entrée sur Facebook ce sont des gens. Or on a tendance, plus facilement à connaître le nom d’un magasin ou d’une association que le nom de ses responsables.

Il faut reconnaître que les échanges sont encore timides. Que nombreux sont ceux qui ont des pratiques particulières de Facebook, alors que la vocation même du réseau social est de faire disparaître les contextes d’usages, en nous lissant tous sous un profil qui posède pour tous une forme similaire. Certains pourtant n’utilisent Facebook que pour s’échanger des jeux ou des blagues. D’autres l’utilisent intensément pour y faire du marketing et de la communication. Certains ne discutent qu’entre proches. Beaucoup ne font qu’y consulter les actions des autres, sans produire eux-même, sans partager de liens, d’images, ni même commenter… Ne faisant pas grand chose d’autre que d’accepter des demandes en relations et s’inscrire à des groupes ou des pages. Il n’empêche que cela dit déjà beaucoup d’eux.

Les groupes ou les pages autour de Romans et Bourg-de-Péage sont pour l’instant assez calmes. La plupart sont des pages d’appartenance (c’est-à-dire où l’on clame son appartenance à une ville, à un collège, un lycée, une association… : comme le Collège André Malraux, Le lycée du Dauphiné, Le lycée horticole, MFR Mondy, Le Triboulet, L’école Jean Rostand, Notre Dame des Champs, Les Maristes, Le collège de l’Europe…).

Romans sur Misère : la loose

On devine que ce sont des pages de revendications locales qui vont bientôt égrainer le réseau local. On en observe pour l’instant assez peu (Jacquemart symbole phalique, Tous les gens qui se font chier à Romans sur Misère…). Mais il y a de grandes chances pour quelles arrivent. La page contre le contournement de Romans. Contre la piscine de Bourg-de-Péage ou le passage du Tour de France ou réclamant l’accélération de la construction d’une bibliothèque départementale… et j’en passe.

C’est cela qui va sortir de la vision hyperlocale de Facebook : de la facilité à mobiliser des proches sur des thématiques hyperlocales, très ciblées et qui d’un coup d’un seul, en quelques heures, vont rassembler quelques centaines de personnes. Pas des signataires de pétitions, mais pas loin…

Aujourd’hui, les directeurs de communication font les malins en créant des pages Facebook d’élus, de villes… où les gens semblent vouloir tous se donner la main… Mais demain, c’est face à ce genre d’hypermobilisation qu’ils vont être confrontés. Et qui pourront très vite faire boule de neige (relisez le duel Nestlé / Greenpeace).

Il faut aussi y signaler les points positifs, car cette mobilisation peut jouer dans les deux sens. Les fans du théâtre local peuvent être avertis dans la journée qu’une remise de 20 % est disponible pour le spectacle du soir… Une organisation syndicale peut diffuser plus rapidement à des sympathisants son évènement ou sa manif…

A mesure que Facebook connecte le monde entier, les gens avec qui on entre en relation sont de moins en moins des « amis ». Facebook permet d’apprendre, dans la confiance, petit à petit, que nous ne sommes pas en relation seulement avec des gens qui nous apprécient et inversement, ou qu’on ne peut pas rester sur Facebook fermé sur un petit groupe de proche. Cela n’a qu’un temps. Il suffit de savoir que tout ce que vous publierez sur Facebook pourra être retenu contre vous. N’en faites pas un complexe pour autant… Cela laisse beaucoup de liberté vous savez. 😉

Hubert Guillaud
Ce billet est également disponible sur Facebook
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Note. 1. Il semble, mais ne l’est certainement pas. Il suffit de chercher à être ami avec le plus de gens possibles, en utilisant le moindre indice pour connaître leur appartenance locale. Mieux, les faire venir à soi en multipliant les pages et groupes auxquels ils peuvent se rallier…

Written by leromanais

9 avril 2010 à 10 h 08 mi

12 Réponses

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  1. J’aimerai avoir ton avis, et ce n’est pas une critique, comme tu le soulignes, il est facile de mobiliser des proches sur des thématiques hyperlocales sur des groupes ou pages dédiés. Est-ce qu’aujourd’hui, nous pouvons évaluer les impacts de ces mobilisations, est-ce que des collectifs se montent, des actions sont menées, ou peut-être, est-ce trop « 1.0 » ? Il semble tout de même que ces revendications via le réseau ont un certain impact sachant, comme tu nous le montres, que les « acteurs territoriaux » (au sens large, élus, techniciens, etc.) se retrouvent également sur facebook et probablement sont de plus en plus à l’écoute.

    Je reste un peu septique sur la réplication de l’exemple Nestle/Greenpeace aux « ProAm » dans un avenir très proche. Les gus de Greenpeace sont des hyperexperts de la mobilisation, rompus au guerrilla marketing, au buzz et autres techniques virales, est-ce que ces techniques sont si démocratisées ?

    Fabien

    9 avril 2010 at 11 h 41 mi

  2. L’exemple Nestlé/Greenpeace me semble emblématique de ce qu’il est possible de faire. Hormis l’appareillage technique et organisationnel (et ça fait beaucoup), en même temps, tout cela est tout à fait accessible a tout un chacun. Faut juste (et c’est le plus difficile) de l’organisation et de la volonté. En même temps, la mode des apéros géants Facebook tient de l’utilisation des mêmes techniques de bases, en moins structurés.

    Sur l’impact des mobilisations, la seule métrique dont nous disposons, c’est de compter le nombre d’amis… Mais cette métrique ne suffit pas en fait. Il faudrait aussi compter l’activité : le fait de poster des messages sur d’autres pages/groupes/profils pour relayer l’information, le fait de changer l’image de son avatar et de faire changer les images des avatars des gens, sont par exemples des moyens de mesure qu’il faudrait intégrer. Pour l’instant, ces pratiques n’ont pas encore atteint le niveau local, mais tout va vite sur les sites sociaux et tout est souvent en-dessous du radar.

    L’impact en tout cas, sur les acteurs territoriaux ne me semble pas immédiat. Ceux-ci ne vont pas savoir réagir… On le voit bien avec les apéros Facebook : les autorités sont désarmées. Elles appellent au calme, elles préviennent les services de santé pour qu’ils soient présents… Mais c’est à peu près tout. Pourquoi ? Parce que les acteurs territoriaux n’ont pas de stratégie sur Facebook, tout simplement. Or, il est facile d’avoir du pouvoir sur Facebook. Il suffit de démultiplier les pages, les profils, les groupes : pour collecter le plus de gens mobilisables possibles. Il suffit (en partie) de répondre à une cause en lançant son contrepoint… Cela, nous en sommes encore loin.

    leromanais

    9 avril 2010 at 13 h 07 mi

  3. Pas de repères sur Facebook… Parce que nous ne connaissons pas les noeuds du réseau social local. Il n’y a pas d’endroit pour vous dire qui sont les profils/pages et groupes les plus populaires localement (en fait, le moteur de recherche classe bien souvent selon ces critères là). Mais quand bien même nous aurions cette information, elle resterait imparfaite : si nous pouvons plus ou moins savoir qui a créé un groupe (pas facile), il est assez difficile de savoir qui a créé une page ou d’accéder aux profils selon le nombre de pages créées…

    Difficile donc d’identifier clairement les personnes qui servent de noeud de réseau. Aurélien Tournier par exemple (Facebook, blog) paraît un hub (vu les groupes qu’il administre localement), mais c’est difficile à évaluer…

    Facebook ne nous donne pas toutes les métriques !

    leromanais

    9 avril 2010 at 18 h 22 mi

  4. […] Cette personne doit s’adapter sans tarder et se servir de son expérience pour devenir un producteur de contenus professionnel. Car à l’heure des réseaux sociaux, tout a changé : l’information n’est plus seulement dans la rue ou au café du commerce, elle est désormais sur Twitter, Facebook. […]

  5. De l’information hyperlocale sur facebook? Vaudrait mieux parler de communication, ce n’est pas la même chose.
    D’autant plus que les réseaux sont plus fonction des centres d’intérêts que d’une zone géographique donnée…

    Dudule

    23 avril 2010 at 20 h 39 mi

  6. Non, non, je parle bien d’information. Lisez l’article Dudule, et ce n’est pas fini ! Avec l’arrivée prochaine de la géolocalisation (partout), ça ne fait que commencer.

    Hubert Guillaud

    23 avril 2010 at 22 h 09 mi

  7. […] Un bien beau site à l’heure où tout se passe désormais sur Facebook… […]

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